Moscou va lancer son premier métro aérien

Après avoir modernisé ses infrastructures pour recevoir la Coupe du Monde de football en 2018, Moscou continue de se développer. La priorité est mise cette fois sur les transports en commun de la capitale russe avec la construction de son premier métro aérien. Un projet lancé fin 2017 par Vladimir Poutine et concrétisé par le constructeur ferroviaire Transmashholding.

Une optimisation urbaine coûtant plusieurs milliards de roubles !

Le coût de ce projet ambitieux ? 20 milliards de roubles (plus de 260 millions d’euros !). Le but ? Assouplir les lignes actuelles, simplifier les trajets internes dans Moscou et procéder au raccordement ferroviaire de sa banlieue. Un triple objectif à atteindre d'ici 2025.

Avec une vitesse moyenne de 120 km/h, les trains devront évidemment répondre à des normes de sécurité très strictes. Ils seront équipés de prises USB, de panneaux numériques informatifs et proposeront le Wi-Fi non payant. Les rames seront, quant à elles, résistantes au froid glacial qui s'abat régulièrement sur la ville.

Un projet reposant sur une entreprise clé : la Transmashholding

Pour concrétiser ce projet, la mairie de Moscou s'est naturellement tourné vers la Transmashholding, Appartenant aux célèbres entrepreneurs Iskander Makhmudov et Andrey Bokarev, il s'agit du plus grand fabricant de matériel ferroviaire russe auquel on doit les 1500 rames actuelles du métro de Moscou. La Transmashholding a d'ores et déjà installé 10 rames et livré 115 voitures durant l'année 2018. Ces trains sont aujourd'hui opérationnels et desservent la ligne Lobnia – Odinstovo via les Gares de Biélorussie et de Saviolovo situées au nord de la capitale.

Un impact faible sur l’immobilier moscovite

Les experts en marché immobilier russes estiment que l'impact du métro aérien de Moscou sur le prix des logements sera peu conséquent. Le centre-ville de la capitale compte effectivement encore beaucoup de foyers inoccupés et de surfaces inexploitées.